Les biomarqueurs sont aux médecins ce que les empreintes digitales sont aux policiers : de véritables signatures qui permettent d’identifier non pas un individu, mais une maladie. On nomme ainsi des molécules (protéines, hormones, etc) et les cellules dont la présence ou la concentration anormale dans le sang, les urines, la salive ou tout autre liquide biologique, atteste de l’existence d’une pathologie. Mais ces indicateurs peuvent faire plus encore. Certains permettent d’adapter au patient le traitement qui lui convient le mieux en fonction de ses caractéristiques biologiques ou génétiques, de suivre les effets de la thérapie et d’affiner le pronostic. Ils sont donc des outils indispensables à la médecine personnalisée.